Voilà une décennie que Wizdom, artiste à la force tranquille emporte son audience dans son univers musical sans artifices. Après la sortie de « Be Wise » en 2016 (EP), il sort son premier album « Nout Kouler » en 2019. La même année, il lance officiellement sa chaîne de production Métis-sage en faisant un album featuring (du même nom) et multiplie les collaborations artistiques (Kaf Malbar, Barth, Toulou,…) et musicales (Jamsix, Tsprod, Nirvana).
Avec « Dan ker mon péi » (2021), Wizdom s’impose désormais en tant qu’Atikaf. Une transformation nécessaire dans la carrière de l’artiste qui annonce la fin d’un cycle.
Cette « mue » est le fruit d’une prise de conscience identitaire, d’un retour à ses racines.
MARSHALL (1ERE PARTIE)
Marshall, jeune talent originaire de l’Ouest, a rapidement captivé les foules grâce à sa voix unique et ses vidéos de freestyle. Depuis ses débuts, en 2018, il a conquis la scène locale et continue d’évoluer tout en restant fidèle à son authenticité. 2024 marque un tournant dans sa carrière avec la sortie de son 1er album « Sensation ». Préparez-vous à une performance qui ne vous laissera pas indifférent.
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Tarifs
Tarif Plein : 10€
Tarif Réduit : 6€(enfant de 3 ans à 15 ans, les étudiants, les demandeurs d'emploi, les personnes porteuses de handicap, les comités des œuvres sociales des organismes publics)
Un Concert exceptionnel du groupe MITIK La Rényon : Sabouk
Créé en 1998, Sabouk met en avant le style world jazz basé que des sonorités propres de l'île de La Réunion. Ce qui fait de lui l'un des groupes incontournables du paysage réunionnais.
Sabouk, c’est tout une histoire, un groupe lontan formé dans les années 80. C’est aussi un ensemble d’artistes qui ont fait de leur musique un art précurseur, à rechercher une fusion des sons et des origines. Avec un nom qui claque, en référence autant à l’Esclavage qu’à l’Engagisme, les musiciens et chanteurs, autour de François « Kiki » Mariapin, ont expérimenté un mélange harmonique entre le maloya et le jazz.
Les années aidant, ils se sont forgé une belle aventure musicale, à débuter par une sorte de laboratoire, à multiplier les expériences, à se modifier et s’enrichir. Proche d’Alain Peters et de Ti Fock, le groupe Sabouk n’a eu de cesse de se réinventer, traversant le temps, puissamment ancré dans le patrimoine réunionnais. Magnifique épopée d’une formation mythique que nous avons l’occasion d’applaudir. A ne pas manquer!
Les textes suivent les lignes tracées par Danyel Waro, Alain Peters et Zanmari Baré, véritables piliers de la culture maloya qui, comme les griots d’Afrique, nous racontent la vie d’hier et d’aujourd’hui, empreinte de souffrances et grandes joies.
A ses textes brut et nus s’ajoute le quartet basse, batterie, trompette/clavier et guitare électrique. Au carrefour entre jazz et rock progressif, le groupe construit ses arrangements autour de ses puissantes mélodies. Chacun d’eux nous livrent son « fondkèr », ceux qu’ils ont enfoui au plus profond. Le groupe porte une musique sensible et organique, invitant le public à entrer dans leur tribu, dans leur Maloya(z).
Julien Rivière : Chant/guitare/composition // Pablo Auguste : Basse/choeurs // Louis Genoud : Trompette/Bugle/clavier // Arjuna Mariapin : Batterie
Une vingtaine d’élèves du lycée Jean Joly de la Rivière Saint-Louis, section Musique présentent : Joly Musik. Le temps d’un concert, les lycéens se mettent dans la peau des professionnels du spectacle vivant. Au sein du Kerveguen, ils participent aux câblages, se forment sur les techniques du son et lumière, découvrent les métiers qui gravitent autour d’une salle de spectacle…Tout est fait pour qu’ils se mettent en condition pour proposer un véritable spectacle ! Venez applaudir la scène de demain !
En créole réunionnais, “tramay” signifie filet de pêche. Florence Latappy artiste chorégraphe, chanteuse lead ainsi que David Abrousse percussionniste, adepte de la musique carnatique, sont les fondateurs du groupe. Ils ont su tisser autour d’eux la grande toile de pêche. Entourés de plusieurs artistes, et grâce à une collaboration avec des musiciens indiens, ils proposent un maloya fusion aux accents indianocéaniques. Une invitation pour une croisière acoustique tout en douceur. Emportée par les flots, la musique métisse ne portera jamais aussi bien son nom !
Ça sent la banane, l’électro et la fiesta ! Chacun de ses ingrédients garantissent une bonne salade de fruits (jolie, jolie, jolie) qui plaira aux amateurs d’électro, adeptes des événements organisés par Réunion Sonore et La NouBanana. Le concept ? Aimer danser, avoir un bon grain de folie et surtout avoir la patate ! Le but ? Ressortir avec un gayar sourire tranche papaye ! Pour cela, voici la recette en guise de line-up : Meg HD, Garbapapa, Peyro et Kouken seront là pour vous ambiancer. Vous avez tout bien noté ? Save the date car pour finir la saison de manière bien assaisonnée, on vous donne rendez-vous à la Banane Sonore !
Reggae | Trinité-et-Tobago
Avec un cumul de 120 millions d'écoutes pour le titre No Love Dubplate, Queen Omega a su faire revivre le fameux sample de Next Episode, saluée par Snoop Dogg et Dr Dre en personne. Succès mondial de l’été 2023, elle fait donc son grand retour. Ce n’était pas la première fois qu’elle explosait les records. Née à Trinidad, fille de musiciens, passionnée par le reggae/dancehall, inspirée par Whitney Houston, le jazz et la musique traditionnelle de son pays : tout la prédisposait déjà à la réussite. Aujourd’hui Queen Omega s’impose comme l’une des icônes féminines de l’histoire du reggae roots. 10 ans après ses débuts, elle sort l’album Freedom Legacy en mars 2023, sorte de mémoires en musique. Écriture introspective, militante, message d’espoir pour les générations futures, voilà ce qu’elle souhaite laisser comme héritage à ses enfants et à ses fans. Puisse son art nous être transmis, on l’écoutera avec délectation !
1ère partie :
NAGAÏ
Reggae | La Réunion
Nagaï est l’une des rares artistes réunionnaises à se positionner sur la scène reggae avec une interprétation en anglais, s’il vous plaît ! Elle raconte dans un article de la presse locale : “ lorsque j’ai commencé à écrire mes textes, il était naturel pour moi d’écrire en anglais car je m’inspire des chanteurs jamaïcains. Bob Marley est un artiste qui m’a beaucoup influencée.” Nagaï n’est pas à son premier coup d’essai sur scène. En effet, elle a été choriste et percussionniste du groupe Saodaj’ de 2013 à 2016. Puis elle décide de se lancer en solo, part vers la terre de ses origines, l’Inde, et revient aujourd’hui avec la sortie de son premier titre Back to my roots. Un EP est en préparation et devrait sortir courant du premier semestre 2024. Avec ce retour aux origines, Nagaï à la voix cristalline, nous amène dans un voyage intérieur qui éveille nos consciences.
Tarifs:
Tarif Plein : 20 Euros
Tarif Réduit : 12 Euros (enfant de 3 ans à 15 ans, les étudiants, les demandeurs d'emploi, les personnes porteuses de handicap, les comités des œuvres sociales des organismes publics)
Si on vous dit Mélanz Nasyon ? Cela vous parle non ? Et si on vous disait que Stéphane Grondin dit Boné ou “Lo Kaf Blan” fondateur de ce groupe mythique lançait un nouveau projet ? Atas sintur, mèt kask ! Ultimaloya va vous épater ! En effet, fruit d’une heureuse collaboration, le projet musical a vu le jour, mêlant notre traditionnel maloya à la technicité du jazz. Le groupe est composé d’Alain Chan, saxophoniste passionné ayant joué par exemple avec Ousanousava et Ti Fock ; de Meddy Gerville, spécialiste du jazz’oya que l’on ne présente plus ; d’Emmanuel Félicité batteur talentueux adepte des rythmes en trois temps ; de Johan Saartave, bassiste polyvalent ; de Stéphane Grondin saxophoniste amoureux du rythme harmonique et bien sûr, de son homonyme Stéfane Boné en tant que leader. Avec presque 30 ans de carrière, ce dernier a produit plus de 20 albums, a collaboré avec des zarlors du maloya (Gramoun Sello, Simon Lagarrigue, Gramoun Bébé…), et est un fervent du genre. Nul doute qu’Ultimaloya est plein de promesses !
1ère partie :
MATAROM
Écouter Matarom c’est comme se retrouver au milieu de la forêt, ek dé trwa kari feu d’bwa, pour un pique-nique familial. On écoute les histoires des tontons avec attention, puis tout à coup le rythme s’accélère autour de quelques péripéties jusqu’au chapitre final : une séance de rire aux éclats. Voilà comment on pourrait décrire l’univers de Matarom. Composé de 5 membres issus de la même famille, le groupe propose un séga/maloya poétique au dynamisme contagieux. Matarom est né en 2007 autour d’un beuf. Très vite, les tontons s’organisent, passent des kabars aux cafés-concerts traversant ainsi les quatre coins de l’île. Entre 2013 et 2017 ils enchaînent la sortie d’un album, des concerts, un concept original de projection-concert. Puis arrive la consécration : le Prix 20 Désamb 2022. Aujourd’hui ils reviennent avec pour projets un nouvel album et un “Mang a li Tour”. Bann marmite lé dann loto, zot lé paré pou in piknik la mizik ?
RANT DANN RON
Exposition photographique participative de Jean-Marc Grenier
< style="text-align:justify">Jean-Marc Grenier est auteur et photographe. Il exerce depuis plus de quarante ans à La Réunion. Il commence sa carrière en tant que photographe de théâtre et de reportage. Par la suite, Jean-Marc s’investit dans le reportage social urbain et maîtrise le processus de création d’images. Toujours avide de nouvelles techniques et formes d’expression artistique, il se met également au vidéo-mapping à Villèle, au Musée Léon Dierx entre autres. À présent, Jean-Marc nous invite à Rant Dann Ron : an live lors d’une exposition éphémère qui ne durera qu’une journée. Autour des encadrés de 60 x 90 cm posés à même le sol et d’une vidéo-projection, des instruments traditionnels seront disposés en rond. Seul le roulèr sera occupé par un musicien professionnel : Willy Paître. Lors de cette exposition, le public sera invité à admirer les œuvres mais aussi à chanter et jouer dans le dispositif. Rouv zot zié, chof zot min ek zot vwa é ézit pa rant dann ron !
Dès les premières vibrations de sa voix, Toni Green vous propulse directement à Memphis. C’est sa ville d’origine, le bassin de la soul et du blues. Elle chante d’ailleurs dans son dernier album sorti en 2022 qu’elle est “made in” Memphis. Le titre de son dernier opus était donc tout trouvé. Toni Green a grandi dans un quartier populaire. À ses 16 ans, alors qu’elle est lycéenne dans le premier établissement de la ville intégré racialement, elle se fait porte-parole des ses camarades, pour protester contre l’assassinat du pasteur Martin Luther King, en refusant de revenir en cours. En tant qu’artiste engagée, c’est donc tout son vécu que l’on retrouve dans sa musique. Toni Green disait en 2022 lors d’une interview : “Les femmes qui ont souffert dans le passé sont en moi. Je pense à Bessie Smith, Maria Callas, Nina Simone, Joséphine Baker, Billie Holiday…”. Tout cet héritage qu’elle porte en elle est une invitation à la soul !
1ère partie : JF GANG
JF de son vrai prénom Jean-François a toujours baigné dans la musique : son père est le célèbre ségatier Jean-Marc Pounoussamy, son oncle Narmine et sa cousine Michou de la famille Ducap. Il avait tout pour tracer carrière, lui aussi, dans la musique. Pourtant il décide d’abord de faire route vers le milieu sportif en devenant handballeur professionnel. Mais la musique le rattrape très vite car en douce il compose déjà ses premières œuvres entre deux matchs. 8 ans plus tard, il revient à La Réunion, intègre le groupe de son aîné en tant que claviériste puis fait le grand saut en se lançant en solo sous le nom de JF Gang. En 2012 sa carrière décolle avec l’album Roots qui connaît un franc succès. Il enchaîne alors les trophées musicaux et obtient même une place aux Francofolies de la Rochelle. Aujourd’hui, JF Gang bien que discret, reste reconnu pour ses talents et la qualité de sa musique métissée.
Lors d’une interview accordée à Philippe Manoeuvre, Nina Attal déclare : “Hendrix est l’ultime bluesman… Et moi, le blues, c’est la musique que j’ai dans les tripes”. C’est donc tout naturellement et pourtant avec beaucoup d’aplomb qu’elle accepte de répondre au challenge du festival de Beauvais à savoir : rendre hommage au monumental Jimi Hendrix. La décision est prise mais à une condition, qu’elle soit accompagnée uniquement de musiciennes pour former le spectacle Electric Ladyland. Née en 1992, Nina Attal - qui n’a aucun lien de parenté avec Yvan Attal, soit dit en passant - se forge un avenir de guitariste seule et avec virtuosité dès l’âge de 12 ans. Attirée dans l’enfance par le rock qu’affectionnaient particulièrement ses parents, sur fond de David Bowie, Prince, Lou Reed, Dylan…Elle fabrique sa collection musicale de référence. Hendrix en faisait évidemment partie. Aujourd’hui, Nina Attal, fer de lance du blues féminin, s’attaque à ce monument avec beaucoup de respect. Elle est définitivement une Voodoo Child* !
*Dernier titre de l’album Electric Ladyland de Jimi Hendrix
En 1ère partie : TABOO
Rock/Blues
Cela fait déjà 10 ans que Taboo tourne à La Réunion et en Hexagone mélangeant un rock/blues créole à la sauce américaine. Très inspiré par l'histoire de la musique outre-Atlantique, le groupe a 4 albums à son actif et propose une musique qui se vit surtout sur scène. Ce n’est donc pas un hasard, s’ils ont été choisis en premières parties de Maceo Parker, Aston Villa ou encore Lucky Peterson…Taboo est la promesse d’un voyage qui nous emmène des remparts de La Réunion aux plaines du Mississipi. Préparez votre valise !