Usine et cheminée de Grand-Bois

usine de Grand-Bois

Grands Bois compte l’une des plus puissantes usines sucrières du Sud de l’île, avec Casernes, le Gol  
et Pierrefonds. L’établissement, resté longtemps au sein de la famille Choppy, a centralisé les cannes des habitations-sucreries voisines de Manapany, de l’Anse, de Cafrine et de Terre-Rouge. L’établissement est acheté par la compagnie foncière Maurice-Réunion Limited au début des années 1920. Celle-ci, mal acceptée par les planteurs locaux, doit revendre l’ensemble à une société anonyme créée pour son exploitation en 1923. En 1946, après une opération de fusion industrielle, il échoit aux Sucreries de Bourbon, administrées par Émile Hugot. L’établissement ferme définitivement ses portes en 1993. La façade de l’usine date de 1875. (Texte Xavier Le Terrier)

Cliché : Hervé Douris

255C, Rue du Général de Gaulle Grand-Bois - 97410 Saint-Pierre

Cheminée inscrite au titre des monuments historiques depuis 2002

Type de Lieu

Temple hindou des Casernes

Temple des Casernes

Cette petite chapelle d’usine est dédiée à la déesse Mariamen. Construit en maçonnerie avec chaînage d’angle en pierre de taille le temple à un mur pignon surmonté d’un kalasam. On y trouve des peintures d’oiseaux et de poissons autour d’un oculus autrefois vitré. Une abside carrée fait saillie à l’extérieur du bâtiment. Sur un des murs extérieurs se trouve une stèle gravée en sanskrit mais trop abimée pour être traduite. Ce kovil semble être un réemploi d’un bâtiment de l’usine des Casernes et à dû être affecté au culte vers 1950.

Rue des Casernes - 97410 Saint-Pierre

Inscrit au titre des monuments historiques depuis  2010

Type de Lieu

Pagode chinoise Guan-Di

Temple Guan-Di

Dans les années 1920, il existe ici une salle de Réunion pour les Hakkas de la région du Mei-Xian, installés dans le sud depuis les années 1880. De part et d’autre de la statue de Guan Di, dieu de la guerre, des lettres et du commerce se trouvent les autels annexes dédiés à Pao Koung, dieu de la justice, à Cai Shen, dieu de la fortune, à Lu Zu, dieu taoïste ou encore un autel dédié aux ancêtres. Le site comporte depuis les années 1950, une chapelle mais aussi le siège d’un club chinois, des cuisines, des salles de banquet et de réunion.

Rue Marius et Ary Leblond - 97410 Saint-Pierre
Type de Lieu

Mosquée Attayab-UI Massadjid

Mosquée

L'actuelle mosquée de Saint-Pierre fut construite entre 1972 et 1975 par l’architecte Vladimir Fritzel, à l’emplacement de l’ancienne mosquée, bâtie, elle, en 1913. La Mosquée comprend une salle de prière vaste de 625 m², la plus grande de l’île, pouvant contenir 1200 fidèles pour la prière ou 2500 personnes pour les discours ou causeries. Le toit est formé de cinq dômes dont les parties basses sont recouvertes de bois précieux du pays, tamarins et natte, où sont sculptées des sourates du Coran. Le minaret s’élève à 42 mètres de haut

Rue François de Mahy - 97410 Saint-Pierre
Type de Lieu

Marché couvert de Saint-Pierre

Marché couvert

Le marché de Saint-Pierre se singularise avec un plan dodécagonal unique en son genre. Semblable à un parapluie ouvert, le marché est conçu sur un plan circulaire rare en France. On note d’ailleurs une certaine ressemblance avec le marché de la place de Lerme à Bordeaux (1866). Cette grande halle métallique est probablement commandée aux ateliers Cail & Compagnie et installée en 1876. Haut de 13 mètres pour 36 mètres de diamètre sa charpente possède 12 arbalétriers rayonnant autour d’un poteau central. Les colonnes des extrémités regroupées par trois présentent des chapiteaux d’ordre composite avec volutes en feuilles d’acanthes. Un lanterneau surmonté d’un épi de faîtage éclaire le centre du marché.

Rue Victor Le Vigoureux - 97410 Saint-Pierre

Inscrit au titre des monuments historiques depuis  1998

Type de Lieu

Maison Vasseur

Maison Vasseur

La Maison Vasseur, aujourd’hui résidence du sous-préfet de Saint-Pierre, possède un rez-de-chaussée, bâti sur une haute cave, daté de 1792. A l’origine il n’existe à cet emplacement qu’une salle à manger dépendant d’une maison en bois construite à l’est de la parcelle. La maison est depuis la fin du 19ème siècle dotée d’un étage et coiffée d’une haute toiture à quatre pans. Cette maison, de part sa volumétrie, s’inscrit dans la tradition architecturale du XVIIIème siècle à La Réunion. Comme beaucoup de maison de cette période, elle ne possède pas de varangue, adjonction fréquente sur ces maisons au XIXème siècle.
 

9, rue Marius et Ary Leblond - 97410 Saint-Pierre

Inscrite au titre des monuments historiques depuis 1989

Type de Lieu

Maison Motais De Narbonne

Maison Motais de Narbonne

Arrivé dans l’île en 1786, Laurent Philippe Robin, pharmacien puis propriétaire d’une sucrerie à la Ravine Blanche, bâtit en 1820 cette maison qui est l’un des chefs d’œuvre architecturaux réunionnais inspiré du néoclassicisme. La galerie supérieure a été ouverte au XXème siècle. Cette maison doit son nom à la famille Motais de Narbonne, propriétaire du site de 1911 à 1980, année de son rachat par le Département qui y installe les bureaux de la sous-préfecture. Chef-d’œuvre néoclassique, la double varangue de la maison Motais de Narbonne constitue un trait caractéristique de l’architecture saint-pierroise.

18, rue Marius et Ary Leblond - 97410 Saint-Pierre

Inscrite au titre des monuments historiques depuis 1989

Type de Lieu

Maison Levesque

Maison Levesque

Cette maison, dont on attribue la construction du corps de logis principal à la famille Falaise, a la particularité d’avoir été bâtie en deux temps. Les différents styles sont distincts et visibles depuis la rue. On remarque sur l’élévation sud, au dessus de la varangue et de la galerie fermée, un débord aux extrémités est et ouest. Il s’agit d’une façade écran, existante sur un grand nombre de cases créoles à la Réunion. Ces façades écran étaient destinées à habiller de façon raffinée, comme le ferait un décor de théâtre, la façade de la maison visible depuis la rue. Le corps de logis, en léger retrait, est surmonté d’une toiture à quatre pans fortement inclinés, dont on n’aperçoit que le sommet. C’est la ressemblance entre les premiers étages de cette maison et de la demeure Motais de Narbonne toute proche, qui indique un agrandissement, probablement entre 1820 et 1830, du bâti originel.  Le jardin est un exemple criant de l’influence des modes métropolitaines sur l’habitat bourgeois créole : au centre de la première terrasse se situe un bassin d’agrément circulaire, orné d’un décor en fonte de fer représentant des grenouilles, proches de celles des fontaines de Versailles, et un angelot tenant un dauphin, copie du Putto au Dauphin de l’artiste italien de la Renaissance Andrea Verrochio.

20, rue Archambaud - 97410 Saint-Pierre

Inscrite au titre des monuments historiques depuis 2000
 

Type de Lieu